Ligue 1: Un projecteur menace de tomber mais «il n'y a rien du tout au stade de la Licorne» s'énerve le propriétaire du stade
FOOTBALL•Plusieurs spectateurs ont quand même dû changer de place avant le match contre Lyon...François Launay
La tempête qui a sévi dimanche sur les Hauts de France n’a pas épargné le stade de la Licorne d'Amiens. Avant le match Amiens-Lyon (1-2), un projecteur du stade a même menacé de tomber sous la force du vent. Pour éviter un drame, les spectateurs situés en dessous ont donc été invités à changer de place.
« Ce n’est pas la peine d’affoler la France une nouvelle fois », s’énerve Alain Gest
« Un lampadaire a été légèrement décroché et par sécurité, on a donc décidé d’enlever l’aire de spectateurs située juste en dessous. On a déplacé les spectateurs pour ne pas prendre de risque. Ce n’est pas une tribune entière donc ce n’est pas la peine d’affoler la France une nouvelle fois. Il n’y a rien du tout », s’emporte auprès de 20 Minutes Alain Gest, président d’Amiens Métropole, la communauté d’agglomération qui est propriétaire du stade.
Un nouvel incident deux mois après l’effondrement d’une barrière
Si l’élu s’énerve, c’est aussi parce que ce n’est pas la première fois cette saison que le stade de la Licorne fait parler de lui (en mal). Le 30 septembre dernier, lors du match Amiens-Lille, une barrière du stade s'était effondrée sous le poids des supporters lillois dont 29 avaient été blessés. Une enquête a depuis été ouverte pour déterminer les causes et les responsabilités de cet accident.
Fermé pour les besoins de l’enquête, le stade de la Licorne avait finalement rouvert le 17 novembre dernier après passage et avis positif de la commission de sécurité de la Ligue. Inauguré en 1999, le stade de la Licorne est devenu vétuste par manque d’entretien au fur et à mesure des années.
Mais la montée du club d’Amiens en Ligue 1 a entraîné la rénovation de l’enceinte jugée conforme à la Ligue 1 par la Ligue de football professionnel en début de saison. « Ce qui s’est passé ce dimanche est moins grave que ce qui se passe depuis deux mois sur les autres stades et dont on ne parle pas », conclut de façon énigmatique Alain Gest pour dédramatiser.
Pas sûr que cela rassure les spectateurs et supporters d’une équipe épatante cette saison mais pas aidée par ses infrastructures.
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